Cabillaud - Gadus morhua

Le cabillaud est présent de l'Atlantique nord-est, du Groenland, du Spitzberg, du nord de la Norvège au golfe de Gascogne (rare).
C'est un poisson démersal (vivant près des fonds) ou de pleine mer. Grégaire, il forme des bancs compacts le jour qui se défont la nuit. De nombreuses populations ont été dénombrées. Celles de la Manche ont des migrations de faible amplitude. Il vit de la côte jusqu'à 600 mètres de profondeur. Les concentrations les plus importantes vivent entre 150 et 200 mètres.

Le cabillaud est un prédateur très actif qui se nourrit de bivalves, de crustacés, de mollusques céphalopodes et de poissons.
La croissance est très rapide en mer Celtique et plus lente en mer du Nord.
La taille minimale de capture du cabillaud est de 35 cm.

Le cabillaud atteint la maturité sexuelle vers 3 ou 5 ans.
La reproduction a lieu en mer du Nord, de février à avril, en eau dont la température est comprise entre 4 et 6° C.
Les femelles pondent plusieurs millions d'œufs (environ 500 000 par kilo de femelle).

• Une ligne latérale traverse tout son flanc, cette ligne est caractéristique chez les poissons de la famille des gadidés comme le merlan ou le lieu jaune.
• Lorsqu'il est salé pour sa conservation, le cabillaud est nommé morue.
• Mise à part la chair, dans le cabillaud, on consomme aussi les joues (fraîches ou salées), les rogues (œufs) qui sont fumées et transformées en tarama, le foie pour l'extraction de l'huile et la langue.
• La Normandie, avec Fécamp (premier port morutier d’après-guerre) et Granville, envoyaient de nombreux bateaux sur les Bancs de Terre-Neuve à l'époque de la Grande Pêche à la morue : on peut d'ailleurs voir le dernier d'entre eux, le Marité, dans le port de Granville.

La morue se pêche toute l'année, les meilleures mois sont mars, avril octobre et novembre.
Il est capturé au chalut de fond ou au chalut pélagique adapté à la pêche en pleine eau. Il peut-être tracté par un seul bateau avec des panneaux divergents qui maintiennent son ouverture ou par deux navires. Il est également pêché à la ligne, à la palangre et au trémail.
Il fait l'objet de quotas de pêche de façon à préserver la ressource.

Depuis plusieurs années, les volumes de cabillaud pêchés en Normandie sont en chute libre ; c’est un effet parmi les plus visibles du réchauffement climatique ; le poisson ayant migré vers des eaux plus froides.

• Quantités débarquées en Normandie : 29 T en 2022
• Quantités vendues dans les criées normandes : 23 tonnes en 2022

Source ifremer

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