Taille ou poids minimum de capture : 36 centimètres pour les professionnels en Manche
Le bar est un poisson migrateur présent du sud des îles Britanniques au Portugal et en Mer Méditerranée et en mer Noire.
On le rencontre principalement le long des côtes rocheuses. Mais il fréquente aussi les bancs de sable, les fonds de graviers. On l'observe aussi dans les ports et les embouchures des fleuves, des rivières et des canaux.
Poisson osseux appartenant à l'ordre des perciformes. Il est plutôt grégaire et vit en bancs d'individus de même âge. Le bar est un chasseur et se nourrit de crustacés (crevettes et crabes) en période de mue, mais aussi de poissons (sardines, anchois, sprats, lançons...).
La croissance du bar est variable selon les régions et le milieu.
Il mesure généralement de 25 à 70 cm et peut même, exceptionnellement, atteindre un mètre de long.
Elle est très importante de mai à octobre (maximale en août), plus faible d'octobre à mai en Méditerranée et dans le sud du golfe de Gascogne, presque nul vers le nord de son aire de répartition. La température a un rôle prépondérant. La femelle grandit plus vite que le mâle.
La taille minimale de capture est de 36 cm en Manche et Atlantique et de 25 cm en Méditerranée.
Les bars se rassemblent en hiver (Méditerranée) et au début du printemps (Atlantique et Manche) pour la période de reproduction.
La maturité sexuelle dépend du sexe et du lieu de vie : vers l'âge de 5-6 ans chez le mâle et vers 7-8 ans chez la femelle et en Atlantique.
La période de reproduction varie d'une région à l'autre, du climat et de la température de l'eau. Le frai a lieu le long des littoraux à une profondeur parfois inférieure de 10 m (février en Manche/Mer du Nord, janvier-février en Atlantique Nord, décembre-janvier en Méditerranée).
La fécondation est externe. La femelle pond environ 200 000 œufs par kg de son poids.
Espèce très recherchée, il se pêche de différentes façons.
Le bar est aussi pêché au chalut de fond ou au trémail, à la ligne traînante et à la palangre. Depuis plusieurs années, devant la diminution inquiétante des stocks, des mesures de gestion contraignantes mais importantes ont été mises en place : augmentation de la taille de capture, fermeture biologique en février et mars, quotas….. Malgré cela, force est de constater que le bar n’est pas totalement revenu dans la Manche.
Le célèbre Bar de Ligne de Normandie, fierté d’une vingtaine de ligneurs n’est plus qu’un lointain souvenir.
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Source ifremer
