La Palourde Japonaise est un mollusque bivalve originaire des côtes de l'Asie, aujourd'hui largement répandu à travers le monde, notamment en Europe où elle a été introduite pour la culture en aquaculture. Elle vit principalement dans les zones intertidales, sur des fonds sableux ou vaseux, à une faible profondeur, souvent enfouie dans le sol. La palourde japonaise se nourrit par filtration en absorbant les nutriments présents dans l’eau de mer, notamment le phytoplancton et les matières organiques en suspension.
La croissance de la palourde japonaise est relativement rapide. Elle peut atteindre sa taille commerciale en deux à trois ans, en fonction des conditions environnementales.
La reproduction a lieu durant les mois chauds, avec des millions d'œufs libérés dans l'eau pour une fécondation externe. Les larves flottent dans la colonne d'eau avant de se fixer sur le fond pour commencer leur vie benthique.
Sur la côte Ouest du Cotentin où la palourde est très présente, on considère que cette abondance est liée aux larves issues des parcs d’élevage situés sur l’Archipel de Chausey. Originellement, avant l’élevage de la palourde japonaise, la palourde qu’on trouvait sur l’estran était l’espèce européenne (Ruditapes decussatus) ; elle été supplantée par la japonaise beaucoup plus prolifique.
La pêche à pied professionnelle est encadrée par une réglementation qui autorise un quota de 20 kg par jour. Pour la pêche de loisir, plusieurs milliers de personnes, le nombre de palourdes ramenées ne doit pas excéder 100 individus. Amateurs et professionnels doivent également respecter la taille minimale de capture de 4 cm.